Sujet: Re: [Lvl 2 / 1 joueur] Faîtes le parler Sam 16 Juil - 22:22
Après un long et difficile périple dans le royaume d'Umbra, Badb arriva enfin à destination. La ville d'Ombraka. Une ville sombre et occupée par les gobelins où le tonnerre ne présageait rien de bon. Ce n'était pas un lieu pour les débutants. Ni d'ailleurs pour quelqu'un adorant la lumière. Beaucoup aurait évité cet endroit, mais pas elle. Badb connaissait les rumeurs sur cet endroit. Dans cette ville, il y avait un institut de guerre, un endroit pour apprendre à mieux se battre. C'est ce que recherchait Badb. Elle voulait apprendre de nouvelles techniques pour être plus forte, plus utile à Elda.
Elle se promèna dans la ville, sans faire attention aux gobelins la dévisager. C'était rare de voir une humaine par ici. Surtout une se dissimulant son visage. Elle entendit des messes-basses autour d'elle, mais elle les ignora. Après tout, elle en avait l'habitude à la cité de Bellàn. Et elle trouvait les gobelins plus hideux qu'elle de toute façon.
Elle passa vers le quartier militaire où elle entendit des bruits stridents. Intriguées elle s'y approcha. Elle essaya de voir ce qui se trame à l'intérieur via une fenêtre. En vain. Elle chercha l'entrée quand garde gobelin l'arrêta.
- Vous vous demandez ce que c’est pas vrai ? On torture un prisonnier. C’est pas que j’aime ça, mais c’est nécessaire. Lui et ses amis, des violents mercenaires, pillent les villages d’Ûmbra. Comme si la région n’était pas assez dangereuse… Seulement, on ne sait pas où se cachent ses compagnons. On préfère le torturer lui plutôt que de voir un autre village brûlé et les femmes violées. - Je vois. Vu ces cris, il n'est pas prêt de vous dire quoique ce soit. Le garde la jugea du haut vers le bas. Puis il fixa le regard vermillon de Badb.
- Vous n'avez pas l’air d’avoir froid aux yeux. Peut-être sauriez-vous le faire parler.
Vous n’êtes pas obligé d’utiliser la torture, la ruse peut peut-être marcher, qui sait ?
- Ce n'est pas dans mes habitudes, mais qui sait en effet, ça peut marcher. Le garde lui sourit avec le peu de dents qu'il avait et demanda de Badb de le suivre. Elle le suivit jusqu'à une couloir lugubre, où l'odeur de sang et autres subtances était immonde. Le garde gobelin parla avec ses congénères devant une porte, puis me dit d'y aller.
- Il nous faut l'endroit de ses amis. Faites tout ce que vous pouvez pour le savoir. Elle acquiesca et rentra dans la pièce. Elle était encore plus sombre et nauséabonde que ce couloir. Elle vit le criminel attaché à une chaise où des brûlures étaient toutes chaudes. Les gardes lui avaient enlevé un oeil et était recouvert de blessures. Ce n'était vraiment pas beau à voir. Badb avança devant le prisonnier et le regarda. Celui-ci releva la tête et commença à rire.
- Une humaine ? Ha ha ha ha ! Ces gardes d'Ombraka ont vraiment touché le fond ! Ha ha ! S'ils pensent vraiment qu'une simple et faible femme peut me faire avouer ! Qu'ils rêvent ! Il ria de plus belle? Badb continua de le fixer sans rien dire.
- Hé ? Aurais-tu perdu ta langue ? Elle continua de le fixer en silence.
- Ha ha ha ! Je vois ! Aurais-tu peur de mon apparence ! Ha ha !Badb sourit.
- Peur de ton apparence ? Dit-elle en enlevant son écharpe et montrant son visage.
Il parait que de toutes les cicatrices, les maladies, mon visage restera le plus hideux et le plus terrifiant. Elle s'approcha du prisonnier en le fixant sans interruption. Celui-ci perdit sa joie et était perturbée par ce qu'il voyait.
- T'approches pas de moi, Monstre ! Que diable es-tu ?
- Une Simple humaine comme tu as dit. Mais qui sait ? Peut-être que cette apparence se révéle être un pouvoir pouvant détruire le monde entier ?Badb approcha de plus en plus son visage à celui du criminel. Celui-ci essaya de reculer, mais en vain. Il déglutit et ferma le seul oeil qu'il lui reste.
Badb recula et commença à rire.
- Pour un criminel pillant, violant et brûlant tout ce qu'il croise, il a peur d'une personne tachetée ? C'est pathétique.- Espèce de...
- De quoi ? De monstre ? Tu penses que ça me fait quelque chose ? Oui, j'en suis bien une ! Et je vais te faire devenir comme moi ! Badb tint alors le cou du criminel et illumina l'autre main qu'elle approcha doucement vers la tête du gobelin. Il était peu rassuré et était intimidité.
- Quoi ? Tu.. Tu mens c'est impossible .. T'essaies de me..me .. faire peur ! -
Il est impossible à une adepte de la lumière de mentir ou de lui mentir ! dit-elle en approchant sa main vers sa tête.
Je sais que tu as peur. Je vais te faire devenir comme moi. un gobelin tacheté, personne ne te voudra comme allié.
- Non, arrête, c'est pas possible..
- La lumière surpasse toute ombre.. Tu vas connaitre le vrai malheur.Elle avança de plus en plus près, sa main. Elle s'illumina plus intensément. Le criminnel était terrifié, il supplia la chasseuse d'arrêter, mais peine perdue. La lumière brillait de plus en plus vers son seul oeil. La main lumineuse arriva vers son front. Plus qu'un milimètre et il sera perdu...
- Non stop ! Arrêtez ! Ils...Ils sont cachés dans une grotte à l'entrée de la forêt d'Umbra ! Ne faites pas ça ! La seule réponse qu'il entendit
" Ce n'est pas assez précis, dommage". La main lumineuse lui tint alors la tête.
Il ferma son oeil et cria
"Noooon ! La grotte est entourée de ronces, il n'en a qu'une seule comme ça!Ils prévoient d'attaquer un nouveau village !" Il pensa que sa dernière heure est arrivée. Mais tout ce qu'il reçut c'est une pitchnette au frond. Il ouvra les yeux et vit la femme lui sourire. Elle cria aux gardes:
- Vous avez bien entendu ? Il dit la vérité, ses complices sont bien là-bas. Occupez-vous d'eux.Le criminel ne comprenait rien. Il regarda la femme qui remettait son écharpe sur sa tête. Il marmonna :
"quoi ? Pourquoi je n'ai rien ? "
- Ce n'était qu'un rayon lumineux innofensif. Tu n'allais jamais souffrir avec ça.
- Quoi ? Mais tu as dit que...
- être liée à la lumière ne veut pas dire qu'on ne peut pas bluffer ! Même si tu le méritais, je ne suis pas une adepte de la torture.